Projet classé second.
L’édifice est pensé tel un paysage à petite échelle, ceint par une paroi enveloppante dont la hauteur, la transparence, l’opacité… s’ajustent. Soit pour former un cocon protecteur, et se protéger des nuisances éventuelles, soit pour s’ouvrir à la lumière, à la vue, et à la végétation.
A l’Est, le long de l’Avenue de Paris, cette paroi s’ouvre et se déforme selon les trames du quartier pour générer un parvis protégé. Le volume “signal“ perçu en arrivant correspond à l’espace d’activités et jeux d’eau commun aux deux sections ; lieu central du projet.
Les espaces d’évolution des enfants s’ouvrent quant à eux côté Parc via l’aire de jeux extérieure. Là, l’enceinte profite du dénivelé naturel et s’abaisse pour ouvrir le regard sur l’horizon. En fin de journée, le même haut-jour qui éclairait le matin les espaces d’accueil, baigne des rayons d’Ouest les espaces d’éveil et la partie casiers; signe du retour chez soit…
Patios et haut-jours rythment ainsi ce paysage intérieur, enveloppé par ce voile continu dont la matérialité – la brique creuse posée sur chant – permet d’ouvrir ou fermer sur l’extérieur en jouant des porosités.
Par son écriture, le projet veille à dialoguer avec son contexte, mais aussi et surtout à offrir à l’enfant et à l’accompagnant·e des espaces d’évolution généreux. L’édifice qui en résulte a cinq façades principales. Il est un paysage dont les limites et ses épaisseurs définissent d’elles-mêmes le rapport à son environnement. Et vice versa.