Le quartier du Plessis entame, une nouvelle fois, une profonde transformation.
Les évolutions successives ont formé aujourd’hui un large cœur d’îlot coupé de son environnement par des grandes barres d’immeubles induisant un relatif abandon de ce vaste espace, pourtant charnière dans le quartier.
Le projet cherche à redonner du sens à ce quartier et à sa situation au sein de la ville. Il se structure par des aménagements, dont le dessin, le travail du relief et l’utilisation de la couleur au sol, ouvrent le site aux espaces publics et équipements limitrophes ainsi qu’aux vues, dont celles sur le lac du Plessis.
Pour définir l’identité des aménagements, le projet s’empare de ce qui confère aujourd’hui l’identité du quartier.
Au-delà de l’abandon de sa gestion, apparaît alors une nuance de matériaux de sol, une structure végétale riche comptant de larges espaces enherbés et de nombreux hauts sujets, une palette de couleurs fortes issues des façades des immeubles existants.
La démolition de certains de ces immeubles apporte en complément des matériaux qui, réemployés dans les aménagements, font le lien entre présent et futur.
De ces ressources né le projet qui assume et renforce cette identité en les utilisant dans les aménagements, et la complète d’une vision écologique par la recherche d’une désimperméabilisation franche du quartier.
Enfin, le dessin du mobilier est l’expression d’une enquête-terrain et d’une analyse des besoins des usagers ; habitant·es de tout âge, lycéen·nes, promeneur·ses.
Images : à vol d'oiseau